Club Unesco du Centre d'Action Femme et Enfant : ONG-D/ CUCAFE

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Gestion des déchets au Gabon face aux aléas climatiques.

Marathon Justice Climatique

                                                                MJC

 

 

 

ANTENNE DU GABON

 

 

 

 

Le Gabon avait dressé un état des lieux de gestion des déchets en les classant en trois catégories : les déchets biomédicaux, les déchets industriels et les déchets ménagers.

A l’intérieur de ces trois catégories de déchets, on classe bien évidemment des déchets dangereux et des déchets non dangereux.

Parmi les déchets non dangereux, notamment les déchets biomédicaux assimilables aux ordures ménagères, la collecte, le tri, le stockage, le traitement et l’élimination sont faits de manière archaïque. Les déchets infectieux et anatomiques se retrouvant parfois dans les mêmes contenants.

En matière de traitement et d’élimination des déchets biomédicaux au Gabon, la majorité des formations sanitaires les déversent dans des décharges publiques ou des décharges sauvages par le biais des entreprises privées. Et les rares structures qui procèdent à un traitement in situ font recours à des systèmes peu performants et relativement nocifs pour l’environnement et la santé publique (incinération, brûlage à l’air libre, enfouissement et rejet sauvage).Dans le même registre, on note que 95 % du parc d’incinérateurs, ne fonctionne pas de manière optimale d’où la pratique du brûlage à ciel ouvert. Quant aux autres déchets industriels non dangereux, les opérateurs économiques du secteur commercial ne disposant pas de site aménagé pour le stockage temporaire de leurs déchets utilisent le feu comme seul moyen d’élimination. Ce qui n’est pas sans risque pour l’environnement.

Concernant les déchets ménagers considérés comme non dangereux, leur gestion est relativement aisée dans le milieu rural où la matière organique peut être enfouie pour fertiliser des sols et le reste détruit par combustion sans trop de nuisances.

La santé des populations est directement menacée par le changement climatique, à travers la mauvaise gestion des déchets surtout ménagers et biomédicaux, que l’on vive dans une grande ville, une ville côtière, un village ou sur une petite île, car , il remet en cause sa santé et son bien-être.

Le réchauffement climatique, un des effets de ce changement, perturbe profondément certains des éléments essentiels dont l’Homme a besoin pour rester en bonne santé notamment l'eau et l'air.

Les effets sur la santé publique sont déjà ressentis. Pour s’arrimer aux normes internationales dans la lutte contre le changement climatique, le Gabon a ratifié, signé des accords et promulgué des lois y relatifs. Le Gabon a présidé en compagnie de l’Allemagne, toutes les sessions de négociation sur la finance, le transfert de technologie et le renforcement de capacités lors de la COP21. Par ailleurs, les organisations de la société civile mènent des nombreuses campagnes de sensibilisation et les entreprises privées de ramassage d’ordures s’y attellent également.

Mais malgré tous ces efforts consentis, la production des gaz à effet de serre continue d’entraîner les conséquences malheureuses sur la santé des populations du Gabon qui est un pays à risque avec son statut de pays côtier .En témoignent  la survenue des événements inhabituels dans les années 2015,2018-2019(inondations..) et certaines maladies à savoir :

La survenue d’un phénomène épidémique de gale communément appelé « Gratti-Gratta » au sein des communautés depuis 2016 dont la cause serait la qualité douteuse de l’eau que les coupures voire l’absence d’eau courante obligent à stocker dans divers récipients, formant ainsi des nids de microbes .Ainsi, les statistiques enregistrées en 2016 et 2017 sont respectivement de 100 et plus de200 cas lors des consultations. La prévalence et l’incidence des Maladies non Transmissibles restent élevées à savoir 10% pour le diabète ; un gabonais sur quatre est touché par l’Hypertension Artérielle (HTA) soit 23% de la population gabonaise en soufrerait ; Le paludisme qui continue de sévir avec son cortège de conséquences auprès des communautés. La Morbidité due au paludisme est de (23,16 % chez les enfants de moins de 5ans et de 22,02% tout âge confondu en 2018 au Gabon ; le dernier rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) publié en juillet 2020, rapporte que 51 000 personnes sont infectées par le virus au Gabon et récemment la survenue de la pandémie Covid19 dont la propagation continue au sein des communautés avec ses nombreuses lourdes conséquences dont 29515 cas testés positifs et 183 décès à ce jour.

Cependant, la gestion des déchets est plus complexe dans les zones urbaines où la forte concentration des populations et des activités économiques est à l’origine d’une production importante et diversifiée de déchets ménagers dont la gestion nécessite la mise en place de moyens importants et d’infrastructures adaptées. La solution visant à favoriser le recyclage devant être encouragée. Et c’est le but à atteindre de l’Ong «  Plus de SIDA dans les Familles »en proposant les images ci-dessous de pollution plastique qui est une réalité au Gabon

 

 

 

Madame Marie Laure EDENG



30/09/2021
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