Club Unesco du Centre d'Action Femme et Enfant : ONG-D/ CUCAFE

Club Unesco du Centre d'Action Femme et Enfant  : ONG-D/ CUCAFE

LETTRE OUVERTE AU PROCUREUR DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE SUR LES MASSACRES DE BÉNI.

 

Avec Révérence, à Madame la Procureur de la Cour Pénale Internationale

Unité des informations et des éléments de preuve

Bureau du Procureur

Boîte Postale 19519

2500 CM , La Haye

PAYS-BAS

Copie pour information aux :

  • Secrétaire Général de l'ONU ;

  • Président de l'Union Européenne ;

  • Président de la République de FRANCE ;

  • Président des USA ;

  • Premier-ministre du ROYAUME-UNI ;

  • Premier-ministre de la BELGIQUE ;

  • Président du Sénat de la RDC ;

  • Président de l'Assemblée Nationale de la RDC .

 

 

Objet : Votre implication responsable face à des risques majeurs en R.D.C : « Cas de BÉNI à l'Est du pays ».

 

Madame la Procureur,

 

Nous venons respectueusement auprès de votre haute autorité, introduire l'objet mis en marge en vue de solliciter votre savoir faire pour la protection de la population et des biens de la localité de BÉNI à l'Est de la République Démocratique du Congo (R.D.C).

 

En effet, nous sommes une Organisation Non Gouvernementale (O.N.G) denommée Club UNESCO du Centre d'Action Femme et Enfant en sigle « CUCAFE » dont le siège national est en R.D.C , plus précisenment à Kinshasa. Notre ONG CUCAFE a étè convaincu dés le jour de sa création en 1994 que le développement de la nation doit se faire par les autochtones, base naturelle de la communauté ; et que pour mieux participer au dévéloppement, cette base doit être préparée. C'est à dire, lui donner tous les atouts nécéssaires à son épanouissement pour le Développement Durable .C'est ainsi qu'en qualité d'Agents de développement, nous venons par la présente dénoncer l'insécurité qui règne pendant plus de dix ans à l'Est de la R.D.C . Plusieurs activistes, ONG, etc …, avaient ménés plusieurs enquêtes et suggérés des recommandations sur le phénomène ; mais leurs démarches sont restées sans suites.

Madame le Procureur, comme nous l'avons signalé ci-haut , le Développement Durable fait appel à la JUSTICE tant sociale, économique, environnementale dont la tâche et la responsabilité vous incombent. Les habitants massacrés à l'Est de la R.D.C et plus précisenment à BÉNI sont victimes d'inégalités sociales : logements incendiés, enfants privés de scolarités, femmes privées de ménage et de soins de santé, jeunes éxposés à la délinquance, etc … Or que la Déclaration Universelle des droits de l'Homme et du citoyen ( 1948) stipule : Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbaries qui révoltent la conscience de l'humanité (…) l'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre (…) s'efforcent par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés. » .

 

Madame la Procureur, la justice environnementale est bafouée et tient lieu de catastrophes dans cette partie du territoire national. Cette population est victime d'une pollution générale ( air, eau, sols, marine) et est exposée à des maladies, virus, épidémies qui peuvent avoir des conséquences à l'échelle national et international face à ce fléau du siècle qu'est « Le réchauffement climatique ». Car exemple par manque de bonne qualité d'eau, les cours d'eau sont automatiquement pollués, les plages ou littorales mal entretenus, les espèces rares ménacés de disparition : d'où les efforts de protection et de conservation de la nature seront quasi inéxistants . Or que la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ( 9 Mai 1992) stipule : « Conscientes que les changements du climat de la planète et leurs effets néfastes sont un sujet de préoccupation pour l'humanité tout entière (…) Considérant qu'il appartient aux États d'adopter une législation efficace en matière d'environnement, que les normes, objectifs de gestion et priorités écologiques doivent reflèter les conditions d'environnement et de développement dans lesquelles ils s'inscrivent et que les normes appliqués par certains pays risquent d'être inappropriées et par trop coûteuses sur les plans économique et social pour d'autres pays, en particulier les pays en développement. » .

 

Madame la Procureur, dans le but de solliciter votre implication , celle «  d' Agir en responsable », la situation économique de cette population terrorisée , marginalisée, traumatisée, massacrée est de plus en plus inquiétante. Convaincus qu'un développement ne serait jamais possible si une population subit une discrimination qui ne lui permet pas de participer au développement ni de sa région, ni de son pays, ni de sa base, ni de sa famille . La discrimination est une exclusion qui fait mal, elle est blessante.Une action collective ayant pour but la Solidarité et/ou Développement Durable est l'affaire de tous pour TOUS. Mais, l'instrument d'insécurité, de massacre qui terrorise cette partie du territoire congolais (R.D.C) fait blocage et freine le développement de toute une nation.

 

En vous priant de donner à cette affaire la suite légale qu'elle comporte .Veuillez agréer, Madame la Procureur de la Cour Pénale Internationale, l'expression de notre considération distinguée.

                                                                                                                                                                            Roche la Molière, le 21 Mai 2016.-

POUR L'ONG CUCAFE,

 

Mme Georgette BILONDA MPENDA

Présidente



21/05/2016
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