Club Unesco du Centre d'Action Femme et Enfant : ONG-D/ CUCAFE

Club Unesco du Centre d'Action Femme et Enfant  : ONG-D/ CUCAFE

Motivation pour renforcement des capacités et Génération Egalitaire pour une Justice Climatique pour TOUS

1. Contexte

Depuis 1972, les sommets de la Terre comme rencontres décennales ont été organisés par l'Organisation des Nations Unies (ONU) dans le but de définir les moyens pouvant stimuler le DEVELOPPEMENT DURABLE au niveau mondial.

C'est pendant le troisième Sommet de la Terre qu'est lancé les trois Conventions Cadre sur "les changements climatiques » ; "la lutte contre la désertification" et "la diversité biologique ».

C'est pendant le troisième Sommet de la Terre qu'est lancé les trois Conventions Cadre sur "les changements climatiques » ; "la lutte contre la désertification" et "la diversité biologique ».

Ces sommets visent à démontrer "la capacité collective" face aux grands problèmes planétaires. Nous vivons une ère de la gravité durable vis à vis du paysage planétaire, nul n'ignore que :

1° Sur le plan environnemental, la crise écologique est devenue insoutenable se justifiant par une vitesse préoccupante de rareté des ressources naturelles ; une inquiétude croissante sur le déchainement fréquent des cataclysmes (accidents nucléaires, inondations, tornades, marées noires …) ; la biodiversité en péril ; le déséquilibré écosystémique avec les retombées du réchauffement climatique.

2° Sur le plan social, un constat amer sur la disparité des revenus entre riches et pauvres ; creusant un abîme d'inégalités entre les deux classes. Une croissance scandaleuse à tel point que les prétendues lois d'airain du marché revêtent des allures d'évidence et de nécessité.

Bref, la physionomie de la terre est défigurée sous pression encombrante de l'empreinte écologique humain.

 

2. Pistes pour une issue

Se réclamant de la pensée de Karl Marx ; sociologue et essayiste, il est important de parler de la jeunesse d'aujourd'hui en crise suite aux événements passés qui peuvent avoir des répercussions dans le futur.

Ceci peut se définir aussi comme étant un conflit des générations.

La jeunesse doit prendre conscience pour jouer le rôle d'appropriation de sa destinée

Pendant plus de trois décennies, les efforts de la jeunesse demeuraient éparpillés de telle sorte que les jeunes ne participaient plus ni de près ni de loin, à la prise de grandes décisions très vitales pour l’avenir du pays tout entier.

Avec l’émergence d’une médiocrité érigée en système de gouvernement, des milliers de jeunes ont été contraint de vivre dans le laxisme, dans la dépravation des mœurs, dans les conflits inter-ethniques, dans la déscolarisation, …

Bref, dans une échelle des valeurs sociétaires renversées.

Avec la vague des mutations socio-politiques très profondes dans la sous-région de grands-lacs africains, observée durant toute la dernière décennie du 20ème siècle ; de milliers des jeunes ont été engloutis dans des hostilités où ils ne maîtrisaient ni les tenants, ni les aboutissants.

Des milliers de jeunes ont assisté impuissamment, cautionné et participé à toutes les formes possibles des violations massives, flagrantes et fréquentes des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

La jeunesse d'aujourd'hui doit : 

- contribuer à la promotion socio-économique ;

- servir de porte-parole et étendard des aspirations profondes et préoccupations de la jeunesse ;

- participer à la prise des décisions nationales et internationales engageant leurs futures (Développement communautaire, Droits de l’Homme, Démocratie, Protection et conservation de l'environnement) ainsi qu'à des propositions des pistes des solutions durables. Il est opportun de préparer cette jeunesse pour qu'elle :

participe au niveau local et international à des séminaires, conférences et formations dans le cadre de vulgarisation et diffusion ; lutte et œuvre pour la culture de la paix et résolutions des conflits .

La jeunesse étant majoritaire en RDC ; elle constitue une couche la plus importante de revendication sociale pour un recul de misère et d’oppression.

La société civile doit assumer ses responsabilités, c'est à dire : 

- s'organiser pour jeter les fondations d'une nouvelle république ;

- empêcher le risque de balkanisation et dispersion inutiles de ses énergies ;

- promouvoir la mobilisation, la conscientisation et l'appropriation de la jeunesse au combat politique, sociétal et environnemental pour   un nouveau système de développement participatif et durable.

 

 

3. Objectifs pédagogiques


L'introduction est destinée à poser quelques jalons fondamentaux sur l'identité du continent africain (histoire et géographie) dans toute sa diversité.

Ensuite, les cours proprement dits sur le climat en tenant compte des cours d'eau et ses littoraux Le climat de notre planète dépend en grande partie de l’océan, mais qui le sait aujourd’hui ?

L’océan est le régulateur du climat mondial grâce à ses échanges continuels avec l'atmosphère qu’ils soient radiatifs, mécaniques et gazeux. Il absorbe, stocke et transporte dans son mouvement la chaleur du soleil en affectant la température et la circulation de l’atmosphère. Sa capacité à stocker la chaleur est bien plus efficace que celle des continents ou de l’atmosphère, mais on ne sait pas encore jusqu’à quand cette capacité de stockage pourra s’exercer.

Les eaux marines se réchauffent, ce qui a des conséquences sur les propriétés et la dynamique de l'océan, sur ses échanges avec l'atmosphère et sur les écosystèmes marins et leurs habitats.

 La RDC est l'un des plus grands pays qui possède une richesse aquatique. Elle comporte quatre milles cours d'eau abritant plusieurs espèces marines connues. On ne sait pas assez que chaque jour, les océans absorbent un quart du CO2 produit par l’homme. Il s’ensuit une modification chimique de l’eau de mer qui se traduit par une acidification des océans. L’acidité́ des océans a augmenté́ de 30 % en deux siècles et demi et ce phénomène continue à s’amplifier, menaçant directement des espèces marines. L’océan concentre 50 fois plus de carbone que l’atmosphère ; c’est un puits de carbone. Des mécanismes physiques et biologiques contribuent à l’absorption et au stockage du carbone océanique dont l’écosystème planctonique est un acteur majeur. Si la pompe à carbone biologique est identifiée, l’ampleur de son action reste à préciser. L’image d’un milieu stable et homogène sur de vastes espaces désertiques, biologiquement peu actif, ne reflète en fait ni la diversité́ des écosystèmes profonds, ni leur sensibilité́ aux changements climatiques. Surface et fond de l’océan sont liés, au moins le constate-t-on déjà̀ pour la biodiversité́. Lorsque la température de l’eau augmente, l’océan se dilate et la mer monte, et ce d’autant plus vite que la fonte des glaces s’accroit.

Enfin, la matière principale à capitaliser est de former des agents anti pollueurs de l'environnement compte tenu des cours d'eau parfois transformés en site de décharge des immondices et autres détritus par les riverains , sans oublier les entreprises spécialisées dans l'extraction des minerais et de fabrication des sachets. Du point de vue santé, les maladies hydriques sont conséquentes comme signalé par OMS (Organisation Mondiale de la Santé : http://www.who.int/water_sanitation_health/diseases/schisto/fr/ 

« Interventions

Une amélioration de l'assainissement et de l'alimentation en eau potable minimise la contamination de l'eau douce et réduit le contact avec celle-ci, limitant donc la transmission. La modification de l'environnement qui permet d’éviter les vecteurs gastéropodes et de limiter le contact de l'homme avec l'eau permet une lutte à long terme contre la schistosomiase. L’éducation sanitaire est une composante fondamentale qui garantit la participation communautaire aux interventions de lutte. Dans les zones de forte prévalence et d'intensité de l'infection, la chimiothérapie avec le praziquantel, ciblée sur les enfants d’âge scolaire et les groupes à haut risque, constitue le moyen le plus efficace de réaliser la stratégie recommandée pour la lutte contre la morbidité. Les études d'impact sur la santé appropriées pour les nouveaux projets d'irrigation et les autres projets concernant les ressources hydriques fourniront une base solide pour incorporer des garanties sanitaires dans les plans d'aménagement et de construction.

Préparé pour la Journée mondiale de l'eau. Revu par le personnel et les experts du Groupe organique des maladies transmissibles (CDS) et le Service Eau, Assainissement et Santé (WSH), Organisation mondiale de la Santé (OMS). »

 

4. Création d'emplois


Il est question de faire adhérer différents acteurs en les faisant travailler avec l'inéluctable et le provisoire pour une vision globale du territoire littoral.

Le littoral avec les activités et les usages qu'il accueille valent bien des renforcements des capacités et des échanges pour mettre en commun des capacités d'anticipation et des capacités d'action pour faire de la relocalisation des activités et des biens une thématique pratique et pérenne.

 

 

 

Madame Georgette BILONDA MPENDA

Présidente de l'ONG CUCAFE et association CUCAFE/FRANCE

Géographe et environnementaliste

 

 

 

 



28/04/2021
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